Historic’Tour Dijon-Prenois : Compte rendu, photos et résultats
- Régis PREVOST
- 13 mai 2017
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Textes de Jacques Furet – Photos d’Hugues Mallet
Le COMPTE RENDU
Blancardi bouscule la hiérarchie
Un ancien circuit de F1 chasse l’autre. Un mois après le meeting de reprise du Castellet, les pilotes du Challenge Formula Ford Historic se retrouvent sur un autre tracé immortalisé par plusieurs épisodes du Grand Prix de France : le circuit de Dijon Prenois. Si son bâti a encore évolué au cours de l’hiver avec une deuxième tranche de travaux portant sur la création de nouveaux stands et de diverses salles de réunion et loges, le tracé de 3,8 kms reste fidèle à lui-même et à sa flatteuse réputation. Circuit rapide s’il en est, le circuit bourguignon permet aux Formule Ford du Challenge d’y enchainer les tours à plus de 150 km/h de moyenne. Du moins sur le sec, ce qui ne sera le cas que brièvement lors des essais du samedi matin…
Qualifs : A Belle le dernier mot
Sous un ciel de plus en plus menaçant, c’est un respectable parterre de 34 monoplaces qui s’élance pour cette séance qualificative.
Sans attendre, Pierre-Alain Lombardi (Lola T540) confirme la forme affichée au Castellet en prenant immédiatement ses adversaires de vitesse. A l’approche de la mi-séance, François Belle (Lola T540 E) et Guillaume Blancardi (Van Diemen RF80) lui emboitent le pas, quand survient la sortie de piste à la parabolique de Xavier Michel (Crosslé 32F).
Les essais un moment interrompus, les débats sont finalement relancés pour dix dernières minutes.
Tout le monde améliore, mais c’est à François Belle que revient le mot de la fin. Pour 1/10 de seconde, l’ancien Champion de France prive Pierre-Alain Lombardi de la pole, tandis que Guillaume Blancardi, le héros du Castellet, reste en embuscade à moins d’une seconde.
Suivent ensuite Alain Girardet (Crosslé 25F), Christian Vaglio-Giors (Lola T540), Jean-Jacques Deverly (Lola T540), Gislain Genecand, servi par un moteur relativement poussif, et le Monégasque Marc Faggionato (Lola T540 E).
Côté classe A, le bon coup de la matinée est à mettre au crédit de Didier Mantz (Jomo JMR7), qui parvient à reléguer Alan Crocker (Ray F72) à 6/10, tandis que suivent un peu plus loin, Serge Brison (Alexis MK15), Régis Prévost (Mc Namara FCA MK3) et le presque local Brady Beltramelli (Russel Alexis MK14).
Parmi les absents du Castellet, figure le Belge Eric Lecluse sur une jolie Lotus 61 aux couleurs emblématiques du « Gold Leaf Team Lotus ».
Course 1 : Une parodie de course…
Suite à sa sortie de piste lors des qualifs, Xavier Michel devra changer de monture et partira du fond de la grille avec sa Crosslé 30 F qu’il utilise habituellement en Trophée Kent. Il en sera également de même pour Gislain Genecand.
Samedi après-midi, la pluie attendue est bien présente quand le peloton part à l’assaut d’un premier tour rapidement émaillé de divers incident. Christian Vaglio-Giors rentre aux stands dès la fin du tour de chauffe et n’en repartira pas suite à des problèmes d’allumage. Après un accrochage avec Alain Girardet à la sortie de la courbe de Pouas, Pierre-Alain Lombardi voit sa course s’arrêter là, tout comme Gislain Genecand, lui aussi parti à la faute des le double droit de Villeroy.
A l’amorce du deuxième tour, la voiture de sécurité est déjà en piste, figeant ainsi une première hiérarchie dominée par Guillaume Blancardi devant François Belle et Jean-Jacques Deverly. Quelques boucles plus tard, la course est enfin relancée, mais pour une durée aussi brève : pas plus d’un tour et, suite à une nouvelle sortie de piste ainsi que plusieurs tête à queues, la piste étant presque impraticable, ce sont les feux rouges qui avertissent les pilotes d’un arrêt des hostilités, définitif cette fois.
Sans avoir eu réellement le temps de livrer combat, Guillaume Blancardi sort ainsi vainqueur de cette drôle de course qui n’en a pas vraiment été une, en précédant François Belle, Jean-Jacques Develry, Jean Dionisotti (Van Diemen RF79), Marc Faggionato, Alain Giraradet et Yannick Verhille (Lola T342).
A la faveur de son bon départ, Brady Beltramelli est déclaré vainqueur de la classe A devant Régis Prévost, crédité du meilleur tour en course (ce qui lui vaudra de recevoir un Motul Arward !). Suivent Didier Mantz, Alan Crocker, Eric Lecluse et un Bernard Richard (Lotus 69) parti du fond de grille pour n’avoir pu défendre ses chances en « qualifs ».
Course 2 : Blancardi « out », Belle « in »
La piste est encore très humide le lendemain matin, à l’heure du départ de la seconde course. Cette fois, François Belle prend immédiatement les devants, suivi de Jean Dionisotti et Guillaume Blancardi, à la lutte pour un court instant.
Dès le troisième tour, Marc Faggionato, bien parti en quatrième position, sort de la piste tandis que Jean Mercier est arrêté à la sortie de la parabolique, ce qui déclanche, la première intrusion en piste de la voiture de sécurité.
Trois tours plus tard, la course est brièvement relancée, avant d’être aussitôt… neutralisée suite à la sortie dans le bac entre les « S » de la Sablière et la cuvette de Guillaume Blancardi. Les nerfs des pilotes sont décidemment mis à dure épreuve en ce week-end pluvieux !
La courte fin de course, le damier étant passé dans le tour de rentrée du safety-car, entérine la suprématie de François Belle, l’intéressé renouant ainsi avec la victoire devant son équipier du team Palmyr, Christian Vaglio-Giors, qui n’avait pas été en mesure de disputer la course 1.
Derrière eux, Jean Dionisotti abandonne la troisième place à son compatriote Alain Girardet, alors que Gislain Genecand et Xavier Michel, bien remontés, suivent de très près et concluent ainsi leur difficile week-end sur une note plus positive.
Brady Beltramelli, qui a déjà brillé au volant de sa Formule Renault une heure plus tôt, confirme son aisance sous la pluie en doublant la mise dans la classe A. Le Troyen s’y impose devant Régis Prévost, Alan Crocker, Didier Mantz et Bernard Richard.
La plupart d’entre eux a maintenant rendez-vous avec le circuit urbain du Grand Prix de Pau historique, les 27/28 mai, qui constituera comme toujours l’un des temps forts de la saison. Bien que l’épreuve ait le statut de course joker pour le Challenge, l’affiche s’y annonce une nouvelle fois royale avec 35 pilotes attendus, dont une quinzaine en provenance de l’étranger.
Les PHOTOS
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Ambiance, paddock, pit-lane
Essais et courses
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Podiums
Les RESULTATS
Pour tout connaître des résultats de ces 2 manches bourguignonnes du Challenge Formula Ford Historic France 2017, cliquez ICI
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